Comment peut-on prétendre de gérer notre faune sauvage et prendre les bonnes décisions en matière de gestion de la chasse
Il y a 10 ans l’Association « Les Amis des Oiseaux » est intervenue pour améliorer le Guide du Chasseur 2006-2007 en Tunisie, techniquement et financièrement.
Cette amélioration portait sur l’introduction de trois nouveaux éléments :
1- Des planches d’identification des espèces menacées et protégées, et pour lesquelles il existe un risque qu’elles soient confondues avec d’autres espèces, ainsi que pour les espèces chassables en Tunisie.
2- Une fiche pour marquer les prélèvements par espèce d’oiseau effectués par chaque chasseur dans le but de mesurer l’impact de la chasse sur les populations d’oiseaux considérées étant du gibier en Tunisie.
3- Le code de bonne pratique du chasseur afin d’assurer que la chasse en Tunisie soit durable et respectueux envers l’environnement, le gibier et les autres citoyens.
Autant que nous sommes heureux que la fédération des associations des chasseurs a continué à publier les planches d’identification et le code de bonne pratique, autant nous sommes désolés que les fiches de prélèvement n’aient jamais été utilisées par les chasseurs. La présentation de la Direction Générale des Forêts durant le lancement de la plateforme STOP ! Braconnage indique que le nombre de chasseurs en Tunisie soit environ 13 000 avec une augmentation de 9%. Comment peut-on prétendre de gérer notre faune sauvage et prendre les bonnes décisions en matière de gestion de la chasse si on ne dispose d’aucune information fiable sur les prélèvements réalisés par ces 13 000 chasseurs tunisiens ?